Brocantes & compagnie

Comme chaque année, le deuxième dimanche de septembre est consacré à la braderie ou brocante de mon village.
Mon premier souvenir de ce jour se situe à l'école primaire, je devais être en 6e, et nous avions dû faire un petit discours devant l'école en présence du bourgmestre et de sa troupe. Ensuite, petit défilé dans la rue principale, suivi de dégustation de mets délicats tels que pains-saucisse...
Ensuite, mes parents ont eu la délicieuse idée de louer un stand afin de vendre tout leur grenier. Quelle joie de se lever à 5h du matin pour aller aménager sur de vieilles nappes tout ce joyeux fourbis.
Pour moi, la seule chose amusante était de voir et revoir mes anciens camarades de l'école primaire venus faire un tour gratuit à la braderie.

Encore aujourd'hui, c'est la raison principale qui me pousse à sortir de chez moi ce dimanche-là, revoir mes amis perdus de vue. Le stand des parents est toujours là, avec de moins en moins de choses intéressantes à vendre.
J'en profiterai certainement dans quelques années pour revendre vêtements et jouets de ma fille.

Hier matin donc, je me suis dirigée avec ma chère cousine vers ce lieu "magique", mais sans jeter un oeil aux divers brocanteurs dont je n'ai que faire, je l'avoue.
Je déteste les brocantes, c'est moche, vieux, sale, bref, aucun adjectif charmant ne peut s'y rapporter selon moi. Je n'ai pas encore eu l'occasion de visiter le quartier des marolles un jour de brocante, ni les puces de Paris, ce qui pourrait éventuellement me faire changer d'avis.
Nous avons simplement profité de l'ouverture de mon magasin favori du moment pour me réapprovisionner en laine. Je n'ai pas encore sélectionné de modèle. Echarpe en jersey? baby-châle? Baleine?